• Le corps dans l'art

    Le corps dans l'art

    La représentation du corps humain dans l'art est un sujet fondamental. Elle montre comment l'Homme a mis au point des techniques pour représenter la nature humaine.
    Pendant longtemps le corps a été associé aux divinités et les artistes ont cherché comment représenter leurs Dieux selon des canons bien définis. Les canons de la beauté ont varié, allant de la beauté grecque au corps que l'on peut rencontrer aujourd'hui dans l'art contemporain.
    En complément d'un accrochage d'œuvres emblématiques de ses collections, le musée, en collaboration avec Artesens, se dote de deux mallettes pédagogiques sur Cézanne et Picasso. Ces mallettes permettent d'entrer de plain-pied dans l'histoire de l'art moderne.

    ci-contre : "Baigneuse" E.R d'après Etienne Maurice Falconet, dépôt de la Manufacture de Sèvres

    Exposition du 1er avril au 21 septembre 2025

  • LLe musée Massey

    LLe musée Massey

    Le musée Massey porte le nom de son père fondateur : Placide Massey (1777-1853). Ce botaniste, horticulteur de talent et directeur du Potager de l’Orangerie du Parc de Versailles, achète, entre 1825 et 1852, aux abords de la ville, onze hectares de terrain pour y poser sa demeure au cœur d’un arboretum aux essences rares.

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  • LLes Hussards du monde

    LLes Hussards du monde

    La collection « Historique des Hussards », qui a acquis une réputation internationale, rassemble plus de 15 000 objets évoquant 400 ans d’histoire, du XVIe au XXe siècle, dans trente pays différents. Elle a été constituée à partir de 1955 par Marcel Boulin, alors conservateur du musée, pour lier l'élevage du cheval anglo-arabe à la présence des régiments de hussards en garnison à Tarbes.

    Ce corps de légende a vu le jour en Hongrie au XVIe (1545) et s'est répandu à travers l'Europe entière, atteignant même au XVIIIe siècle plusieurs pays des deux Amériques.

    La présentation au public, dans le musée rénové, suivra un déroulement chronologique de l'épopée des hussards de 1545 à 1945.

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L L’attente de Mathet

L’attente

Sculpture marbre représentant une jeune femme et son enfant blotti dans ses bras.
Louis Mathet (1853 – 1920)

Hauteur 51cm
Acquisition du musée en 2018.


Louis Mathet est né à Laloubère le 20 novembre 1853. Il débute comme apprenti chez le sculpteur de Tarbes Menvielle, puis rejoint l’atelier des Nelli.
Tarbes est alors une ville de sculpteurs. La Révolution Française et l’enrichissement d’une bourgeoisie aisée et érudite, qui souhaite décorer jardins et grandes demeures, développent le goût pour les arts la peinture et la sculpture. A Paris les Salons se multiplient. Comme les grandes familles l’Etat achète des œuvres qui viennent compléter les collections des musées naissants.

Les ateliers de sculptures connaissent une grande effervescence. Tarbes magnifiquement située au pied des Pyrénées profite de cet important essor. Le marbre extrait des carrières de la montagne est acheminé dans la plaine où les sculpteurs s’installent et y trouvent des conditions très favorables. Le développement du chemin de fer permet le transport des œuvres vers la capitale et les Salons de sculptures.
Le premier à ouvrir cette voie est un jeune tailleur de pierre de Carrare en Italie, Jean Nelli (Carrare1762-Tarbes1832). Il s’installe à Castelnau-rivière-basse, puis à Tarbes vers 1800.avec sa famille au 19 de la rue Saint-Jean et ouvre un atelier de marbrier. Jean a trois enfants, Etienne (1794-1855), Anne (1808-1841) et Joseph (Toulouse 1803 – Tarbes 1865).
Etienne, a onze enfants, dont trois décèdent en bas âge, ils seront tous tailleurs de pierre ou sculpteurs. Henri Nelli (1834-1903), Isidore (1826-1902) et Joseph (1821-1863) réalisent d’importantes sculptures pour la ville.
Tarbes a gardé la mémoire de ces années, les sculptures, les fontaines sculptées et les monuments sont nombreux
Louis Mathet quitte Tarbes, s’installe à Paris et devient l’élève, l’assistant et un des praticiens du sculpteur Auguste Rodin.
A Tarbes il participe à la création de la fontaine des Quatre-Vallées, aujourd’hui sur la place Marcadieu et sculpte la fontaine de la place de la Courteboule, « L’inondation » qui commémore la terrible crue de l’Adour de 1875. Le monument représente une famille tentant de fuir la montée des eaux. Au premier plan, une jeune fille se réfugie à l’abri du corps de son père et regarde avec effroi l’eau qui bouillonne à ses pieds.
Le musée présente une épreuve en plâtre de ce monument.

Contactez Nous

Musée Massey Tarbes
1 rue Achille Jubinal
65000 Tarbes
au sein du Jardin Massey
+33 5 62 44 36 95

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